Booon... héhé Un petit sondage sur une rédac qu'on avait a faire en français lol Je sais que vous en avez peut-être rien à faire mais c'était pour avoir plusieurs avis francs! (si possible une bonne critique pour ceux qui veulent lire) xDD =)
Donc voilà le texte de départ (celui déjà écrit qu'on a lut en classe lol)
Condamné au bagne pour avoir volé un pain, Jean Valjean a purgé sa peine et vient d'être libéré. Il s'arrête dans une auberge.Pendant que le nouveau venu se chauffait, le dos tourné, le digne aubergiste Jacquin Labarre tira un crayon de sa poche, puis il déchira le coin d'un vieux journal qui trainait sur une petite table près de la fenêtre. Sur la marge blanche il écrivit une ligne ou deux, plia sans cacheter et remit ce chiffon de papier à un enfant qui paraissait lui servir tout à la fois de marmiton et de laquais. L'aubergiste dit un mot à l'oreille du marmiton, et l'enfant partit en courant dans la direction de la mairie.
Le voyageur n'avait rien du de tout cela.
Il demandant encore une fois: -Dîne t-on bientôt?
-Tout à l'heure, dit l'hôte.
L'enfant revint. Il rapportait le papier. L'hôte le déplia avec empressement comme quelqu'un qui attend une réponse. Il parut lire attentivement, puis hocha la tête et resta un moment pensif. Enfin il fit un pas vers le voyageur qui semblait plongé dans ses réflexion peu sereines.
-Monsieur, dit-il, je ne puis vous recevoir.
L'homme se dressa à demi sur son séant.
-Comment ! Avez-vous peur que je ne paye pas ? Voulez-vous que je paye d'avance ? J'ai de l'argent, vous dis-je.
-Ce n'est pas cela.
-Quoi donc?
-Vous avez de l'argent...
-Oui, dit l'homme.
-Et moi, dit l'hôte, je n'ai pas de chambre.
L'homme reprit tranquillement: -Mettez-moi à l'écurie.
-Je ne puis.
-Pourquoi?
-Les chevaux prennent toute la place.
-Hé bien, répartit l'homme, un coin dans le grenier. Une botte de paille. Nous verrons cela après dîner.
-Je ne puis vous donner à dîner.
Cette déclaration, faite d'un ton mesuré, mais ferme, parut grave à l'étranger. Il se leva.
-Ah bah! Mais je meurs de faim, moi. J'ai marché dès le soleil levé. J'ai fait douze lieues. Je paye. Je veux manger.
-Je n'ai rien, dit l'hôte.
L'homme éclata de rire et se tourna vers la cheminée et les fourneaux.
-Rien! Et tout cela?
-Tout cela m'est retenu.
-Par qui?
-Par ces messieurs les rouliers.
-Combien sont-ils?
-Douze.
-Il y a là à manger pour vingt.
-Ils ont tout retenu et tout payé d'avance!
L'homme se rassit et dit sans hausser la voix:
-Je suis à l'auberge, j'ai faim,et je reste.
L'hôte alors se pencha à son oreille, et lui dit d'un accent qui le fit tressaillir:
-Allez-vous-en.
Le voyageur était courbé en cet instant et poussait quelques braises dans le feu avec le bout ferré de son bâton, il se retourna vivement, et, comme il ouvrait la bouche pour répliquer, l'hôte le regarda fixement et ajouta toujours à voix basse: - Tenez, assez de paroles comme cela. Voulez-vous que je vous dise votre nom? Vous vous appelez Jean Valjean. Maintenant voulez-vous que je vous dise qui vous êtes? En vous voyant entrer, je me suis douté de quelque chose, j'ai envoyé à la mairie, et voici ce qu'on m'a répond. Savez-vous lire?
Victor Hugo, Les misérables (1862)
Voici le sujet:
Imaginez la suite du texte: l'aubergiste raconte la scène à sa femme qui cherche à lui montrer qu'il a eut tort. Votre récit au passé inclura les arguments échangés entre les deux personnages ainsi que leur réaction respectives.
Mon texte:
Ayant écouté d'une oreille distraite les paroles de son mari tout en essuyant la table, la femme de l'aubergiste Jacquin Labarre se tourna vers son mari en croisant les bras sur sa poitrine.
-Et tu me racontes que ce mystérieux voyageur serait Jean Valjean?
L'aubergiste acquiesca lentement alors que son épouse reprenait la parole:
-Et tu l'as mit à la porte ! Que t'est-il passé par la tête?
Une lueur d'étonnement passa dans les yeux de l'homme qui fronça les sourcils.
-Que voulais-tu que je face d'autre? C'est une sale canaille qui a volé...
-Un
simple bout de pain!
-Un
simple pain dis-tu? s'énerva l'aubergiste, il n'empêche que ce
simple pain fait de cet homme un voleur!
Alors que la femme ouvrait la bouche pour donner son avis, son mari tira un papier chiffonné de sa poche et l'agita devant le nez de sa femme en rageant:
-Lis ça, tu admettras bien que j'ai raison!
La femme poussa un soupir et lorsqu'elle eut finit sa lecture, elle secoua la tête en la rendant à son époux pour retourner à quelques tâches ménagères tout en disant d'un ton navré:
-Le bougre n'as tué personne que je sache!
Les joues de l'aubergiste s'empourprèrent et il sera les poings le long de son corps.
-Tu voulais que je laisse cet homme terrifier la clientèle?
-C'est plutôt toi qu'il terrifiait, pouffa la femme, et qui reconnaitrait un simple voleur de pain?
L'aubergiste mit quelques secondes avant de trouver un argument.
-Il a peut-être fait pire! siffla t-il finalement
Saisissant un balaye, sa femme rit aux éclats.
-C'est ça ! Il aurait étranglé un autre homme avec son bout de pain ! Admets que tu as eu tort ou sors de la cuisine, tu me gêne dans mes tâches ménagères !
L'aubergiste grommela dans sa barbe avant de quitter la pièce d'un pas furieux:
-Qui vole un œuf, vole un bœuf!