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| Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] | |
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InvitéInvité | Sujet: Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] Sam 11 Sep - 21:18 | |
| C’est fou comme on peut être fêtard chez les nobles. Il était déjà très tôt le matin et après cette soirée bien arrosée entourée de tous ses gens détestables pour Layla, la personne avec qui elle avait passé la soirée et qui l’avait invité commençait enfin à lui faire des avances. N’ayant dans cette soirée aperçue aucun autre pigeon, elle se laissa faire et lui faisait des sourires convaincants et voulant bien dire ce qu’il voulait. Lui laissant quelques mots doux, il se dépêcha de dire au revoir à ses chers collègues bourgeois et voulu raccompagner Layla chez elle. Malheureusement, elle n’a plus de chez elle, elle ère de manoir en manoir. Ils étaient à sa charrette et avant de monter elle lui fit un léger sourire et commençait à entortiller une mèche de cheveu rose pâle entre ses doigts.
« Je… Je préfère aller chez toi. »
Elle mit une main sur son torse et lui fit un regard à la fois doux et perçant.
« Je me sens si seule chez moi. En fait, ne voudrais pas tu aller faire un tour avant de rentrer ? Nous pourrons aller boire un verre. Bien-sûr, il y a quelques conditions. Rien n’est gratuit, et tu dois le savoir. »
Elle lui fit un clin d’œil, lui un sourire affirmatif. Elle lui prit la main et l’amenait dans la direction qu’elle voulait. Là, elle l’amenait dans une ruelle sombre et évidemment peu fréquentée. Alors que le ciel changeait pour tourner dans des teintes rosâtres, elle colla l’homme contre le mur et commençait le travaille. Quand on pense qu’elle embrassait un homme mort. Qu’elle garce.
Doucement, elle planta ses ongles dans le bras de l’homme. Ils étaient peints d’un joli rose pâle ressemblant au rose de sa longue chevelure ondulée. Elle leva une jambe et la reposa délicatement sur des débris de carton posait à côté. Elle enleva ses ongles et se saisit du visage de l’homme. Elle lui tourna violemment la tête et lui plantait désormais les ongles dans les joues. Il commençait à trouver ça beaucoup moins amusant, ça se lisait sur son visage. Elle lui sourit et souleva sa robe. Là, une lame tenue par la jarretelle d’un de ses bas à résilles. Elle s’en saisit, et la posait doucement contre le cou de l’homme. Il commençait à sangloter, à trembler et des goutes de sueur coulaient déjà sur son front. La lame caressant dangereusement sa peau.
« Encore un qui s’est fait avoir. Vous êtes tous pareil, tous aussi pitoyable les uns que les autres. Sans votre fric, vous n’êtes plus rien. »
Elle commençait doucement à couper la peau de l’homme, puis d’un coup sec elle lui trancha la gorge. Quelques cris de douleur se fit attendre, mais rien de bien méchant. Elle poussa le corps désormais inerte et le regarda pendant quelques secondes se vidaient de son sang. Elle fit un sourire satisfait et sadique et sortit un mouchoir de sa poche. Elle se demanda d’abord se qu’elle allait faire du corps. Si elle le laissait là, si elle le mettait dans un conteneur, ou si elle le jetait dans un fleuve. Nombreuses étaient les solutions. Elle regarda sa lame et commençait à l’essuyer tout en se retournant vers la rue qui s’éclairait peu à peu un peu plus. Elle aperçue une silhouette. Une silhouette posée sur ses pieds et droite comme un bâton. Elle lâcha son mouchoir et commençait à se prendre d’inquiétude. Elle le regarda avec froideur et essaya de reprendre ses esprits en visant l’intrus. Qu’avait-il vu ? Depuis quand était-il là ? Elle mit ses deux mains sur sa lame toujours en direction de la silhouette. Elle fit quelques pas vers la personne et le dévisagea.
« Depuis quand es-tu là ? »
D’un violent geste et en quelques secondes elle le plaqua contre le mur et posa sa lame une nouvelle fois contre le cou du jeune homme. Elle le dévisagea et commença à lui chanter/parler.
« Tes parents ne t’ont jamais appris à ne jamais te promener seuls n’importe quel soit l’heure de la journée dans les rues peu et mal fréquentés de Londres ? Qui sait sur quel genre de personnes ont peut tomber. »
Elle dessina doucement une légère coupure sur le cou du jeune homme mais s’arrêta là. Elle le lâcha d’un seul coup et rangea sa lame au même endroit d’où elle l’avait sortit auparavant. Elle remit correctement sa robe et fit un joli sourire au jeune homme.
« Je te laisse la vie sauve. Tu n'as pas l'air d'être quelqu'un de mauvais. Se serait hors de mes principes de tuer une personne innocente. Cependant, j’espère que tu sais garder un secret. En tout cas, je l’espère pour toi. ♥ »
Elle regarda autour d’elle et se rappela de sa dernière victime.
« Aides-moi à le jeter dans le conteneur au bout de la rue. Après ça, tu seras libre. »
Elle s’approcha du corps, mit des gants et en donné également au jeune homme. Elle prit les mains de l’homme et redressa le regard vers celui qui l’avait perturbé.
« Allez, ne restes pas planté là. Rends-toi utile, aides-moi. Dis-moi également comment tu t’appelles, ton nom et prénom complet. J’aurais moins de problème pour te retrouver en cas de «trahison » avec tes identifiants. »
Elle le regardait et lui fit un léger sourire pour certainement le mettre en confiance. Une confiance bien plus que forcée, certes.
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InvitéInvité | Sujet: Re: Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] Dim 12 Sep - 13:05 | |
| Rutile se promenait dans Londres depuis environ une heure, il avait réussi à échapper à Onyx pour une fois. En même temps il n’allait pas le chercher dans sa chambre avant 8 heures et il était beaucoup plus tôt. Il pouvait donc profiter de son moment de liberté pendant encore quelques heures. Il devait paraître bien capricieux aux yeux du démon mais il avait juste besoin de se dégourdir les jambes tout seul de temps à autre. Et puis Onyx n’avait pas besoin de toujours être avec lui, contrairement à d’autre personne, Rutile n’avait pas beaucoup d’ennemi. Il ne risquait donc, à priori, rien en se promenant seul dans les rues de Londres, sauf peut-être de rencontrer un ou deux pervers. Le comte continuait de marcher en chantonnant dans la rue mais malheureusement, il n’avait pas l’habitude d’arpenter la ville et il se perdit. Un noble qui se perd tout seul dans sa ville natale, il se sentait bien idiot. Il fallait voir le bon côté des choses, il n’avait absolument pas l’air d’un noble et donc il passait moins pour un imbécile. D’ailleurs même Onyx serait capable de piquer une crise en le voyant ainsi accoutré dans un des mauvais quartiers de Londres, au moins il ne risquait pas de se faire voler de l’argent. C’est alors qu’il errait comme une âme en peine à la recherche d’un endroit familier qu’il vit quelque chose qu’il n’était pas près d’oublier. Il y avait une ravissante femme collée à un homme dans une ruelle, il ne la voyait que de dos mais il savait qu’elle était magnifique. Il resta caché dans l’ombre quand il la vit sortir une arme de sous son jupon, elle égorgea l’homme d’un mouvement sec, malheureusement Rutile n’avait pas entendu ce qu’elle lui avait dit avant de le tuer. Il se demanda s’il devait s’enfuir en courant ou venir en aide au pauvre homme par terre, enfin c’était certainement trop tard pour lui. Il n’eut pas le temps de trop réfléchir que la jeune femme, qui était vraiment très belle, se retourna vers lui. Il n’eut même pas le temps de répondre, en vérité il ne savait pas très bien quoi répondre, qu’elle le plaqua contre le mur violemment. Elle avait beaucoup de force pour une jeune fille, ou alors c’était lui qui n’était, décidemment, pas assez musclé.
-Mes parents ne m’ont pas appris beaucoup de chose, mais je ne savais pas qu’on pouvait tomber sur la plus belle créature de la Terre dans ce genre de rue. Lança t-il en souriant.
Malgré sa confiance apparente envers la situation, il eut un peu peur quand elle plaça son couteau sur la gorge de Rutile et qu’elle le coupa légèrement. Il maudit son démon de ne jamais être là quand il faut mais fort heureusement elle rangea son arme et lui sourit. Lui aussi lui sourit alors qu’elle le menaçait, certes gentiment mais c’était bien une menace. Mais il n’avait pas l’intention de dire quoi que se soit de cet évènement, déjà parce qu’il n’aimait pas forcément la police et en plus il n’était blanc comme neige lui non plus. Elle lui demanda ensuite de l’aider à jeter le corps, il aurait pu partir en courant, comme une personne normale aurait sans doute fait mais il resta là. Elle voulait ensuite son nom, seulement elle ne savait pas qu’il avait un démon qui veillait, normalement, sur lui la plupart du temps. Si elle voulait se débarrasser de lui, cela n’allait pas être facile. Mais il joua quand même le jeu, il enfila les gants qu’elle avait lancés en souriant et attrapa les jambes du malheureux.
-Je m’appelle Rutile Turner.
A quoi bon donner un faux nom quand un démon vous protégeait ? Il jeta l’homme dans le conteneur au bout de la rue comme l’avait demandé la jolie fille mais il n’avait aucune envie de partir. Cette femme avait peut-être tuée un homme mais elle n’en restait pas moins une très jolie demoiselle et Rutile se sentait étrangement attiré par elle. Il ouvrit les trois premiers boutons de sa chemise blanche en remarquant que pour une fois une inconnue ne l’avait pas pris pour une jeune fille. Puis il dit,
-Quel est ton nom ?
C’était banal mais il ne savait pas vraiment quoi demander à cette fille, il n’allait pas lui demander pourquoi elle avait tué cet homme. Même s’il se posait la question c’était quand même un peu déplacé de demander. Malheureusement il ne savait pas quoi dire pour rester avec elle un peu plus longtemps. Il arborait toujours un grand sourire, même en présence d’une meurtrière il restait confiant. Puis finalement il se décida à poser la question, il venait de jeter un cadavre dans un conteneur pour elle, il avait le droit de savoir.
-Heu … J’aimerai savoir, pourquoi tu as tué cet homme ?
Elle n’allait peut-être pas répondre à sa question ou alors elle allait le tuer aussi et le jeter dans le conteneur avec l’autre gars ?! Non…. Enfin il espérait qu’elle ne ferait pas cela, il n’avait pas envie de mourir aussi bêtement. Surtout qu’il n’avait pas encore accompli sa vengeance. Non, elle l’avait déjà épargné, elle n’allait pas le tuer pour une simple question. En fait il avait plus peur que d'habitude parce que son démon n'était pas à ses côtés pour une fois. Mais Rutile attacha ses cheveux en queue de cheval dans son dos avant de plonger son regard bleuté dans les yeux de la jeune femme en souriant. |
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InvitéInvité | Sujet: Re: Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] Dim 12 Sep - 19:02 | |
| Elle lui fit un léger sourire lorsqu’il lui avoua son nom. Ce Rutile Turner l’aida donc à mettre le corps de l’homme, qui était d’un poids assez conséquent dans le conteneur au bout de la rue. Après l’avoir balancé comme un vulgaire sac de patate, elle enleva ses gants et les jeta un peu plus loin, dans une autre poubelle. Elle regarda le jeune homme et l’examina pendant quelques instants sans rien dire et sans faire paraître un seul sentiment sur son visage. Il ne ressemblait pas à tous les passants que l’on trouvait dans ce genre de ruelles. Il était propre, avait des manières et un visage avec des traits assez féminins mais pas assez tout de même pour douter que c’était un homme. Néanmoins, il portait des vêtements assez négligeaient sans pour autant passer pour un homme à problème financiers. En fait, on ne savait pas tellement dans quel rang social il se situé. Il possédait cependant un visage assez plaisant à voir avec de gros yeux d’un beau bleu turquoise. Malgré son jeune âge, il était, oui on peut le dire, beau.
Alors qu’ils s’avancèrent vers le bout de la ruelle pour revenir à un semblant de vie normal, il lui demanda son nom. Elle le regardait. Il affiché un joli sourire pour peut-être effacé un peu mieux sa maladresse. Quoi que. Alors qu’elle s’apprêtait à chanter/parler, il enchaîna de nouveau avec une autre question. Elle le regarda et lui fit un petit sourire moqueur et vicieux. Elle s’arrêta de marcher au bout de la rue et s’appuya contre un mur. Elle baissa les yeux au sol, attendit un instant et releva la tête avec toujours ce petit sourire mesquin en coin de lèvre. Elle laissa échapper un petit rire, mit sa main devant sa bouche pour essayait de cacher son léger et doux rire. Elle s’enleva une mèche de cheveu, et le regarda avec gentillesse.
« Je te trouve bien curieux pour une personne passé à deux doigts de la mort. »
Elle regarda autour d’elle. La rue était vide, elle pouvait donc continuer de parler de cette manière. Une manière qui était bien trop franche. Elle continuait de lui sourire. Jamais elle n’avait sourit autant. En fait, cette jeune personne pleine d’audace et peut-être de sottise l’amusait.
« Rutile, c’est bien ça ?... Tu as dit, avec certainement beaucoup d’inconscience alors que tu étais menacé par une femme à peine plus vieille que toi, que tu venais de rencontrer la plus belle créature sur terre. »
Elle se poussa légèrement du mur et s’approchait de Rutile doucement et en faisant des petits pas, toujours en le regardant avec confiance.
« J’ai connus un homme, il y a de ça quelques années qui m’avaient dit des choses similaires à celle que tu viens de dire. A l’époque, j’avais d’ailleurs apprécié autant qu’aujourd’hui ses compliments. Son regard était aussi sérieux et déterminé que le tien. »
Elle était maintenant à quelques centimètres seulement de Rutile. Elle mit sa main contre sa joue et continua de chanter/parler.
« Je m’appelle Layla. Layla Serizawa. Je réponds certes à cette question, mais l’autre ma parait un peu trop curieuse. C’est une bien trop longue histoire, et je me dois alors de cultiver un peu plus ton sens de la curiosité. Tout est en rapport à la richesse et à l’égocentrisme des personnes de hauts niveaux. Mais, chaque chose en son temps. Si tu veux vraiment savoir une chose, il est plus marrant de faire durer l’attente. »
Elle lui lâcha le visage en lui mettant une petite tape amicale sur l’épaule et regarda encore une fois ce qu’il y avait autour d’eux et dans la rue. Elle eut pendant un petit moment l’envie de partir, mais quelque chose la retenait. Elle se retourna donc une nouvelle fois vers le jeune homme et continuait de lui faire un petit sourire.
« Tu es bien jeune. Comment se fait-il que tu te promènes dans une rue si peu fréquentée et si tôt le matin ? T’es-tu perdu ? Mais, quel âge as-tu exactement ? »
Elle aussi finalement, elle était bien curieuse. Trop même. Je suis sûre qu’au fond d’elle-même, elle se fichait de tout ça. Mais alors, pourquoi restait-elle là ? Elle est d’une certaine façon une femme stupide. Elle se fait avoir par n’importe quel homme lui faisant un compliment aux allures sincères.
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InvitéInvité | Sujet: Re: Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] Jeu 16 Sep - 19:29 | |
| Rutile souriait toujours à cette jolie tueuse, elle semblait finalement ne pas vouloir le tuer. Il passa une main dans ses longs cheveux dorés et poussa un léger soupir. Effectivement il était curieux, il ne savait pas ce qu’il trouvait à cette inconnue pourtant il n’avait pas envie de partir. Il la laissa s’approcher de lui, elle continuait de lui parler avec sa douce voix mélodieuse. Le comte avait rencontré –Et plus si affinités- beaucoup de jeunes filles mais jusqu’à aujourd’hui elles n’avaient jamais eu cet effet là sur lui. Il l’écoutait, elle lui parlait d’un autre homme qu’elle avait apprécié, peut-être était-ce pour cela qu’elle ne l’avait pas tué ? Il eut un léger frisson quand elle posa sa main sur la joue tiède du noble. Elle s’appelait Layla, quel beau prénom, aussi beau que son corps mais il n’oubliait pas qu’elle était une tueuse. Et malgré son sourire il n’en était pas moins effrayé. Evidemment que cette question était trop curieuse, il le savait mais finalement il ne voulait pas de réponse, il voulait juste qu’elle reste avec lui plus longtemps. Il l’écouta néanmoins, la richesse, l’égocentrisme, personnes de haut niveau ? Il comprenait ce qu’elle disait mais le problème c’est qu’il n’était pas tellement différent des autres nobles, heureusement elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Onyx avait raison, il ne ressemblait absolument pas à un noble avec ses vêtements de garçon des rues. Mais cela lui avait peut-être sauvé la vie. Il lui sourit gentiment tout en gardant sa main sur son visage, « faire durer l’attente » ?, alors elle aussi voulait le revoir. Il n’avait jamais ressenti cela auparavant et il se ne savait pas trop comment réagir. Malheureusement elle aborda, si l’on pouvait dire ainsi, la question qui fâche. Rutile avait l’air jeune, il l’était, mais d’habitude les jeunes filles se fichaient bien de son âge. Il n’aimait pas parler de ça, il se sentait trop jeune, il n’avait effectivement pas vraiment l’âge de se promener tout seul dans les bas quartiers de Londres. Il passa sa main droite sur sa nuque en caressant le pentacle de son démon avec un sourire.
-J’ai 17 ans …. Il soupira avant de rajouter un peu honteux. Oui je me suis perdu. Il marqua une pose en se rendant compte que ce n’était peut-être pas la meilleure chose à dire. A moins qu’elle ne soit un peu idiote, elle allait comprendre que cela voulait dire qu’il n’avait pas l’habitude de se promener dans Londres. Enfin je cherchais quelqu’un…
Voilà qu’il mentait, enfin mentir était un bien grand mot. Il pouvait toujours appeler Onyx au cas où elle se rendrait compte qu’il n’était pas tout à fait sincère. Mais il ne voulait pas en arriver là, elle était bien trop belle pour mourir comme cela. Il hésita quelques minutes, ils pouvaient continuer à discuter mais Rutile en savait assez pour l’instant. Enfin il n’avait jamais eu besoin d’en savoir plus d’habitude. Il fit un sourire des plus sincères à Layla,
-Tu as un très joli prénom, Layla. Il attrapa la main de la jeune fille en la baisant doucement. Je comprends ton amertume envers ce genre de personne, moi aussi je ne les apprécie pas.
Il ne disait pas seulement cela pour faire plaisir à Layla, il le pensait. Il avait rencontré beaucoup de noble et pas forcément les plus tendres. Il connaissait bien les égocentriques richissimes, elle aussi et apparemment de la même façon qu’il avait déjà pu le faire, vu comment elle avait attiré le jeune homme qui était mort. Seulement si elle s’attaquait aux jeunes nobles égocentriques, il devait faire attention. Si jamais elle venait à découvrir sa véritable identité, il avait beaucoup de chance d’être tué et même peut-être pire s’il arrivait à la séduire avant. Mais il n’oubliait pas qu’il avait Onyx pour le protéger, enfin normalement… Il frissonna légèrement, son regard toujours dans les yeux de la belle tueuse. Il avait envie d’en savoir plus sur l’homme qu’elle avait mentionné un peu plus tôt. Rutile se rapprocha de Layla et passa doucement sa main dans les cheveux roses pâles de cette magnifique créature.
-Pourquoi tu parles de cet homme au passé si tu as autant apprécié ces compliments ? Il est parti ?
Il espérait que la réponse était oui, pour l’instant il avait juste envie de la séduire. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu une fille, au moins un mois. Il sourit en pensant à sa dernière conquête avant d’embrasser les douces lèvres de Layla. Il se trouvait vraiment dégoutant de faire une chose pareille en pensant à son ancienne petite amie. Finalement heureusement qu’il n’avait pas de fiancée, enfin pas à sa connaissance …. |
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InvitéInvité | Sujet: Re: Dieu seul sait les raisons d'une telle violence. [PV: Rutile.] Dim 26 Sep - 18:41 | |
| Effectivement, à 17 ans, il arrive souvent que l’on se perd. C’est même quelque chose d’assez fréquent et facile. Que se soit dans des rues sombres, dans une forêt angoissante ou bien même dans sa propre tête. A son âge, Layla était également bien perdue. Ou peut-être pas… En fait, on ne sera jamais vraiment ce que Layla pense de ses aventures interdites et qui font d’elle une femme qui a pêché envers dieu. Mais, elle n’a jamais eu l’air de regretter les faits de ses actes. Au contraire, elle a toujours été sûre d’elle et n’a jamais eu peur. Cependant, à ce moment là, quand la voix frêle du jeune homme blond lui menti, elle vue dans ses yeux la peur et la crainte qu’elle n’a jamais eu. Même si tout ça était mélangé à quelque chose d’étrange. Il voulait paraître confiant et quelque chose de bizarre se reflétait dans son regard.
Là, après avoir, sans gêne, « draguée » une femme bien plus âgée que lui, elle le laissa lui prendre la main et la baiser. Une nouvelle fois elle vue dans ses yeux quelque chose d’anormal, quand il disait qu’il les détestait, sa voix vibrait et émettait des sons aigus révélateurs. Il cachait quelque chose. Elle le regarda, sans dire un mot et se laissa faire. Depuis petite, elle avait l’habitude des compliments et ils ne la touchaient même plus. Quand on lui en disait un, elle hochait vaguement la tête en signe de compréhension et passait très vite à autre chose. Là, ce fut la même chose. Elle se concentrait sur lui et sur ses manières inhabituelles.
Il passa sa main dans ses cheveux, là non plus ça ne lui faisait plus rien. Elle gardait ses grands yeux ouverts dans ceux de Rutile et gardait encore le silence. Quand il lui posa la question qu’il ne fallait pas poser, elle cligna légèrement des yeux. Il fallait qu’elle reste calme et qu’elle lui réponde avec tact. Elle n’eut pas le temps de répondre. Elle n’eut pas le temps de chanter/parler. Ce fut si soudain, qu’elle ne ferma pas les yeux. Ils restaient ouverts mais étaient encore plus grands que d’habitude. Elle était choquée, déboussolée. Pour qui la prenait-il ?
Il l’embrassa. Il lui toucha les lèvres avec douceur et en quelques secondes se fut terminé. Elle ne broncha pas de suite et regarda d’abord au sol. Elle le regarda. Elle resta figée sur place. Elle resta encore silencieuse, respirait doucement et sans aucun bruit. Après un léger raclement de gorge, elle cligna des yeux, et soupira.
« A l’époque, j’étais très amoureuse de lui. Par la naïveté féminine. La naïveté que chaque femme a quand on a se sentiment « d’amour » en nous. Nous croyons toutes que vous êtes sincères. Je croyais qu’il était sincère. Que se que je ressentais pour lui était réciproque. Comme toutes femmes, j’y croyais. Je croyais qu’il allait me faire sortir de la situation dans laquelle j’étais à ce moment là. Que ma vie serait meilleure. Seulement, par l’égoïsme des nobles, il m’abandonna comme un vulgaire et vieux détritus. »
Elle termina cette phrase par un silence gênant et qui dura quelques secondes de trop. Elle s’approcha de Rutile et d’un coup l’attrapa par le col et le colla contre un mur. Elle n’avait aucune expression dans son visage, elle restait neutre, comme si elle ne ressentait aucun sentiment. Il n’y avait ni colère ni tristesse dans ses yeux. Elle le trouvait sûrement trop curieux, trop menteur et surtout trop sûr de lui pour l’avoir embrassé de la sorte.
« Il est partit, avec sa famille, ses gosses et sa femme. Après m’avoir mentit pendant des mois et des mois. Aujourd’hui, cet homme est l’un de mes plus grands cauchemars. Je crois que je n’ai jamais autant haïs quelqu’un. Sans aucunes nouvelles il m’a laissait, sans aucunes excuses. Je n’ais plus confiance en personne. Je n’aurais jamais confiance en plus personne. »
Elle le lâcha, l’embrassa pour un long baiser où elle ferma cette fois les yeux comme une femme amoureuse. Elle s’approcha de son oreille en posa sa douce et fine main sur son torse. Avec une voix simple, elle annonça en parlant/chantant dans l’oreille de Rutile et dégagea un souffle léger et frais.
« Mais, je veux bien faire semblant. »
Elle se recula avant de déposer un dernier baiser sur les lèvres de Rutile. Elle lui fit un clin d’œil et l’un de ses plus beaux sourires. Elle aussi, elle savait mentir avec talent.
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